Sécurité | Beni : Un passé marqué par la terreur et un avenir plein d’incertitudes

Beni, une petite ville et la plus vielle entité administrative de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, est devenue tristement célèbre pour les massacres brutaux qui y ont eu lieu de 2014 à 2021. Ces actes de violence ont été perpétrés par le groupe rebelle autoproclamé ADF (Forces démocratiques alliées), un mouvement armé qui a semé la terreur dans la région pendant des années.

Des soldats burundais en patrouille. (Ph. Bobby M./Getty images)
Des soldats burundais en patrouille. (Ph. Bobby M./Getty images)

Un rappel historique

Les atrocités commises à Beni ont laissé une cicatrice profonde dans l’histoire de la région. Le conflit a éclaté en 2014 lorsque les ADF ont intensifié leurs attaques contre la population civile. Ces massacres ont coûté et continuent à coûter la vie à des milliers de personnes innocentes, dont de nombreux enfants. Les ADF étaient connues pour leur cruauté, utilisant des machettes et d’autres armes pour perpétrer leurs actes barbares.

La situation a atteint son paroxysme en 2019 lorsque le président congolais de l’époque, Félix Tshisekedi, a déclaré l’état d’urgence dans la région de Beni et a intensifié les opérations militaires contre les ADF. Cependant, malgré ces efforts, les massacres ont continué, laissant les habitants dans un état constant de peur et de désespoir.

Le mouvement des ADF : une fouille documentaire

Les Forces démocratiques alliées (ADF) sont un groupe rebelle qui a vu le jour en Ouganda dans les années 1990. À l’origine, elles se présentaient comme un mouvement islamique radical, mais leur idéologie a évolué au fil du temps. Les ADF ont migré en République démocratique du Congo dans les années 2000 et ont trouvé refuge dans les montagnes de Beni, où ils ont établi leur base.

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